La première banque suisse UBS (UBS), l'une des plus touchées par la crise des crédits hypothécaires, a annoncé vendredi la suppression de 2000 emplois supplémentaires dans son unité banque d'investissement.

La première banque suisse UBS [[|ticker sym='UBS'|]], l'une des plus touchées par la crise des crédits hypothécaires, a annoncé vendredi la suppression de 2000 emplois supplémentaires dans son unité banque d'investissement.

Cette division est considérée comme principale responsable de la débâcle.

Avec ces suppressions d'emplois, UBS n'emploiera plus que 17 000 personnes dans cette branche à la fin de l'année contre 23 000 au troisième trimestre 2007, a indiqué la banque dans un communiqué.

«Les perspectives quant aux revenus futurs sont incertaines», a estimé le PDG de l'unité, Jerker Johansson, cité dans le texte.

«Ces mesures vont nous permettre de nous concentrer sur nos points forts, de ramener nos coûts à un niveau plus soutenable et de positionner nos activités principales pour la prochaine phase de croissance, lorsque les fondamentaux se seront améliorés», a-t-il souligné.

Le groupe avait affirmé jeudi retourner dans le vert après un an de pertes, prévoyant de «dégager un faible bénéfice» dès le troisième trimestre.

«Nous ramènerons la banque dans la zone bénéficiaire» en 2009, avait indiqué le président Peter Kurer, lors d'une assemblée générale extraordinaire à Bâle.

Voulant «entièrement» rétablir la réputation du groupe dans les deux ans, M. Kurer, qui a remplacé en avril l'emblématique patron d'UBS Marcel Ospel, avait également annoncé le versement d'un dividende en 2010, suspendu depuis fin 2007 en raison des pertes dans la crise des crédits hypothécaires.

UBS, qui cumule 42,5 G$ US de dépréciations d'actifs depuis le début de la crise hypothécaire américaine l'été dernier, a subi une perte nette de 358 millions de francs suisses au deuxième trimestre.