Air Canada (T.AC.B) est mieux placé que ses concurrents pour sortir plus fort de l'actuelle flambée des prix du carburant, a estimé lundi Robert Milton, président et chef de la direction d'ACE Aviation (T.ACE.B), la société mère du transporteur.

Air Canada [[|ticker sym='T.AC.B'|]] est mieux placé que ses concurrents pour sortir plus fort de l'actuelle flambée des prix du carburant, a estimé lundi Robert Milton, président et chef de la direction d'ACE Aviation [[|ticker sym='T.ACE.B'|]], la société mère du transporteur.

Contrairement à la plupart des compagnies aériennes du monde, la société Air Canada a été confrontée à la fois à la crise découlant des attentats terroristes de septembre 2001 et à celle reliée au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), en 2003, a fait remarquer M. Milton à l'issue de l'assemblée annuelle des actionnaires d'ACE, qui s'est tenue lundi à Montréal.

De plus, Air Canada peut compter sur une flotte d'avions plus récents, donc moins énergivores, que la plupart de ses concurrents américains, a relevé celui qui a été président et chef de la direction d'Air Canada de 1999 à 2004.

Robert Milton croit que la crise actuelle fera disparaître de nombreux transporteurs, plus particulièrement ceux à très bas prix. Ceux qui survivront seront devenus plus forts, a-t-il estimé.

Plus tôt ce mois-ci, Air Canada a annoncé une réduction de sept pour cent de sa capacité à partir du quatrième trimestre, une mesure qui entraînera jusqu'à 2000 suppressions de postes.

Ainsi, la liaison Montréal-Hamilton prendra fin le 31 juillet alors que celle entre la métropole québécoise et Deer Lake (Terre-Neuve) sera interrompue le 1er septembre.