Le cours de l'action de BCE (T.BCE) a chuté à son niveau le plus bas depuis plusieurs mois, mercredi, alors que des investisseurs nerveux ont cédé leurs actions, craignant que n'ait pas lieu la prise de contrôle de l'entreprise par un consortium dirigé par le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario (Teachers), au prix de 52 milliards $.

Le cours de l'action de BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] a chuté à son niveau le plus bas depuis plusieurs mois, mercredi, alors que des investisseurs nerveux ont cédé leurs actions, craignant que n'ait pas lieu la prise de contrôle de l'entreprise par un consortium dirigé par le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario (Teachers), au prix de 52 milliards $.

Les actions de la plus importante entreprise de télécommunications au pays ont chuté à 33,30 $ avant de terminer la journée à 34 $, en baisse de 44 ¢, plus de 19 millions d'actions ayant été transigées à la Bourse de Toronto.

Ce cours est largement inférieur au prix de 42,75 $ l'action offert par le groupe mené par Teachers, qui effectue ainsi un rachat par endettement. Joseph MacKay, de Valeurs mobilières Desjardins, a affirmé mercredi que les actions de BCE s'approchaient de leur «valeur fondamentale, représentant une occasion risque-récompense attrayante».

Il a estimé cette valeur entre 32 $ et 33 $.

Teachers a à maintes reprises affirmé que la transaction irait de l'avant.

Les porteurs d'obligations de BCE, maison mère de Bell Canada, se sont adressés aux tribunaux afin de contester la transaction, qu'ils estiment injuste.

Selon eux, elle accorde d'énormes bénéfices aux actionnaires, alors que les détenteurs d'obligations restent en plan avec des titres ayant globalement perdu des millions de dollars de valeur depuis le début du processus de cession de la compagnie, l'an dernier.