Par une nouvelle acquisition au sud de Vancouver, le Groupe Atis, de Montréal, devient un des trois leaders de la fabrication des portes et fenêtres au Canada.

Par une nouvelle acquisition au sud de Vancouver, le Groupe Atis, de Montréal, devient un des trois leaders de la fabrication des portes et fenêtres au Canada.

Le président et chef de la direction du Groupe Atis, Robert Doyon, a en outre «mis en branle des démarches pour poursuivre sa croissance dans les Prairies et les Maritimes», souligne-t-il à La Presse Affaires.

Atis vient d'acheter Phoenix Glass, près de Vancouver, et de compléter ainsi une troisième acquisition dans l'Ouest canadien en un an, après celles d'Allied Windows, à Abbotsford, et de Bestway, à Calgary.

C'est à l'été 2004 que Robert Doyon a fait ses premières acquisitions au Québec, sous le nom du Groupe Focus Portes & fenêtres.

Avec des produits comme ceux de Vimat, Solarcan, Melco et Laflamme, le Groupe Atis dessert maintenant toutes les provinces canadiennes, notamment par Rona et ses magasins de matériaux de construction et de rénovation, dit le président.

Atis exploite 10 usines, où travaillent 1800 personnes, et son chiffre d'affaires dépasse largement les 200 millions, tant dans le marché commercial que résidentiel, explique Robert Doyon.

Le groupe se retrouve ainsi parmi les trois grands de son secteur au Canada, avec Starline, de Vancouver, et la filiale canadienne de la multinationale américaine Jeld-Wen, active au Québec et dans l'Ouest canadien.

Exportation dans 35 pays

Atis réalise 40% de ses ventes au Québec, avec sept usines implantées de Terrebonne à Saint-Apollinaire, comparativement à 20% dans l'Ouest canadien.

Le groupe exporte par ailleurs déjà ses portes et fenêtres dans 35 pays, dont en Irlande, en Angleterre, en France et en Australie, et ces marchés internationaux sont en pleine croissance, dit le président.

Atis s'est par contre retiré des États-Unis dès 2004, malgré les réticences d'associés, parce que Robert Doyon avait prévu la chute du dollar américain. «Je ne regrette rien», dit-il, laconique.

C'est avec prudence qu'Atis aborde les dossiers des prochaines acquisitions.

Le président explique qu'il faut trouver les bons produits et gestionnaires, tout comme la même culture d'entreprise. Actionnaire minoritaire important d'Atis, Robert Doyon s'est associé au fonds d'investissements Key Principle Partners, un groupe de 2,7 milliards de dollars de Cleveland.