Un David Radler évasif a été forcé de corriger son témoignage, mardi, au procès pour fraude de Conrad Black, et d'admettre que les vérificateurs et avocats de Hollinger International étaient au courant des indemnités de non-concurrence au centre de cette affaire.

Un David Radler évasif a été forcé de corriger son témoignage, mardi, au procès pour fraude de Conrad Black, et d'admettre que les vérificateurs et avocats de Hollinger International étaient au courant des indemnités de non-concurrence au centre de cette affaire.

Radler, témoin vedette de la poursuite, a tenté de nier que KPMG, le cabinet chargé de la vérification comptable de Hollinger, et Torys, le cabinet d'avocats de la société, connaissaient les grandes lignes d'un plan visant à détourner 25% des indemnités de non-concurrence vers Hollinger — la société mère canadienne de Hollinger International.

Il a indiqué que ce plan faisait partie d'une manoeuvre frauduleuse de Black, qui souhaitait ainsi détourner ces sommes à son profit et celui de trois autres cadres.

Radler témoigne contre son ancien partenaire d'affaires Conrad Black et contre trois autres cadres. Ils sont accusés d'avoir détourné des millions de dollars de Hollinger International.

Mardi, Radler a répondu aux questions de l'avocat d'un des co-accusés de Black, qui a tenté de mettre en évidence les incohérences dans ses déclarations.