La MRC de l'Érable s'impliquera financièrement dans le développement d'un parc éolien dans les municipalités de Saint-Ferdinand, Saint-Pierre-Baptiste et Sainte-Sophie-d'Halifax, a-t-elle décidé lors du dernier conseil des maires.

La MRC de l'Érable s'impliquera financièrement dans le développement d'un parc éolien dans les municipalités de Saint-Ferdinand, Saint-Pierre-Baptiste et Sainte-Sophie-d'Halifax, a-t-elle décidé lors du dernier conseil des maires.

Advenant que le projet mis de l'avant par Geilectrique soit accepté par Hydro-Québec dans le cadre de son appel d'offres national, les 11 municipalités de la MRC seront appelées à se prononcer à savoir si oui ou non, elles désirent d'impliquer dans le projet. L'objectif est de financer publiquement de 30 % à 49 % de la construction.

"Nous avons même soulevé la possibilité de devenir actionnaire majoritaire, mais les responsabilités devenaient trop importantes", a expliqué le préfet de la MRC, Donald Langlois.

Hydro-Québec statuera sur les offres reçues à compter du mois de septembre et les éoliennes commenceront à orner le paysage à compter de 2009. Le préfet ne s'attend pas à ce que l'apport financier des municipalités de la MRC soit requis avant 2010.

Bien que la facture initiale puisse s'avérer relativement salée pour certaines municipalités, M. Langlois considère que les redevances versées par Hydro-Québec constitueront des revenus intéressants qui seront appelés à augmenter avec le temps.

"La consommation d'électricité et le prix de l'énergie ne cessent d'augmenter. Il s'agit d'un des marchés les plus sûrs et les plus lucratifs. Avez-vous déjà vu une compagnie d'électricité faire faillite?", a-t-il questionné.

Pas n'importe comment

Afin de s'assurer que l'aménagement de parcs éoliens se fasse dans les règles de l'art, la MRC de l'Érable a réuni les idées de représentants de l'Union des producteurs agricoles (UPA), de la Fédération des producteurs de bois du Québec et de la compagnie Geilectric.

Outre les droits de passage payés aux propriétaires terriens, il a été décidé que des redevances seraient versées aux municipalités qui accepteront la présence d'éoliennes. Ces dernières seront alors responsables de redistribuer l'argent aux résidents touchés indirectement par ces constructions.

"Il y en aura sûrement qui se plaindront de pollution visuelle ou sonore, même si les éoliennes ne sont pas sur leurs terres. Ils y trouveront également leur compte", a indiqué M. Langlois.

L'entreprise qui procédera à l'implantation de turbines se verra également dans l'obligation de réparer les routes endommagées lors de l'exercice.