L'action du géant des cosmétiques Clarins s'envolait vendredi après-midi en France, après l'annonce du décès du fondateur du groupe familial, qui a dans le passé fait plusieurs fois l'objet de rumeurs de rachat.

L'action du géant des cosmétiques Clarins s'envolait vendredi après-midi en France, après l'annonce du décès du fondateur du groupe familial, qui a dans le passé fait plusieurs fois l'objet de rumeurs de rachat.

Le président du conseil de surveillance et fondateur du groupe de cosmétiques français Clarins, Jacques Courtin-Clarins, 86 ans, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi.

Alain Ferri, l'actuel vice-président du conseil de surveillance, assurera l'intérim jusqu'à la convocation d'un nouveau conseil d'administration, dont la date n'a pas encore été communiquée.

Jacques Courtin-Clarins était le père de deux enfants : Christian Courtin, président du directoire de Clarins depuis 2000, et Olivier Courtin, directeur général du groupe depuis 2000.

À 15h35, heure locale, le titre Clarins progressait de 8% à 61,50 euros dans des échanges très élevés. Cette hausse donne au groupe une capitalisation boursière de 2,8 milliards d'euros, 17 fois inférieure à celle de son grand concurrent L'Oréal.

Le titre Clarins avait déjà fait l'objet de vives spéculations à l'automne 2005 lorsque le Journal des Finances avait indiqué, sans citer de sources, que les services du concurrent L'Oréal étudiaient la cohérence d'une absorption de Clarins, mais aussi d'Yves Saint Laurent Beauté et de la marque haut de gamme Clinique d'Estée Lauder.

Dans une note du 19 mars, les analystes de la Deutsche Bank indiquaient que la direction de Clarins a toujours été discrète sur les opérations de fusion et acquisition et dispose d'une «capacité de financement de 500 millions d'euros», avec une taille «relativement plus petite que ses concurrents», mais qui «a des avantages».