Le rythme de recrutement dans les milieux de travail de Sherbrooke sera décevant pour les chercheurs d'emploi au cours du quatrième trimestre de 2006.

Le rythme de recrutement dans les milieux de travail de Sherbrooke sera décevant pour les chercheurs d'emploi au cours du quatrième trimestre de 2006.

C'est ce que rapporte l'agence de recrutement Manpower en s'appuyant sur son enquête trimestrielle menée à travers le Canada.

Selon les réponses reçues des employeurs qui font partie de son échantillonnage, Manpower explique que seulement 3 pour cent des employeurs comptent embaucher de nouveaux travailleurs, entre octobre et décembre 2006.

Pendant ce temps, dix pour cent des employeurs à qui on a posé la question planifient plutôt de réduire leur main-d'oeuvre alors que 87 pour cent prévoient maintenir les effectifs actuels.

Comme le précise la porte-parole du bureau de Manpower à Sherbrooke, Lyn Michaud, "le taux net d'emploi potentiel à Sherbrooke, prévu à moins sept pour cent ce quatrième trimestre, représente une baisse par rapport à la période correspondante de l'année dernière quand le taux net d'emploi potentiel était à moins trois pour cent. C'est également une baisse par rapport aux trois mois précédents au cours desquels le taux net d'emploi potentiel était de 13 pour cent".

Selon Manpower, le taux net d'emploi potentiel national prévu pour ce trimestre indique que "les solides activités de recrutement qu'on a vues durant le trimestre précédent devraient continuer. En effet, les employeurs nous disent qu'au cours des trois prochains mois, ils vont continuer à accroître leurs effectifs à un rythme un peu plus élevé que celui de la période précédente".

Sur les dix secteurs d'activité considérés dans le sondage, c'est le secteur de l'éducation qui est le plus prometteur pour octobre à décembre 2006 avec un taux net d'emploi potentiel de 35 pour cent. Les employeurs dans le secteur du commerce de gros et de détail s'attendent également à un trimestre très favorable avec un taux net d'emploi potentiel de 30 pour cent alors que les secteurs de la construction et des finances, assurances et immobilier prévoient un taux net d'emploi potentiel de 20 pour cent.