Alstom Transport a renoncé à sa part de sous-traitance sur le contrat de 2,7 G d'euros que Bombardier (T.BBD.B) a remporté en novembre pour le renouvellement des voitures du Transilien, les trains de la banlieue de Paris.

Alstom Transport a renoncé à sa part de sous-traitance sur le contrat de 2,7 G d'euros que Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] a remporté en novembre pour le renouvellement des voitures du Transilien, les trains de la banlieue de Paris.

C'est ce qu'a confirmé mercredi Pierre Renaud, vice-président d'Alstom Canada.

L'annonce est vraisemblablement liée à l'obtention par Alstom, mercredi, d'un contrat de 2,1 G d'euros pour la construction de 80 rames de TGV Duplex pour la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Comme Alstom ne prévoit accorder aucune sous-traitance à Bombardier dans le cadre de ce nouveau contrat, l'entreprise française a préféré laisser le champ libre à sa rivale québécoise pour les trains de la banlieue parisienne.

Alstom devait effectuer environ 31 % du contrat du Transilien, de sorte que Bombardier devrait toucher des revenus additionnels de 900 M d'euros à la suite du retrait du constructeur français.

Un porte-parole de Bombardier Transport, David Slack, n'a toutefois pas voulu confirmer ce chiffre.

«Avec ou sans Alstom, Bombardier Transport est prêt à respecter son engagement envers la SNCF», a déclaré M. Slack dans un entretien téléphonique.

M. Slack a reconnu que Bombardier n'avait pas cherché à obtenir le contrat des TGV Duplex. «J'imagine que nous avons analysé le dossier et que nous avons décider de ne pas soumissionner», a précisé le porte-parole.

Le titre de Bombardier a clôturé mercredi à 6,31 $, en hausse de 0,8 %, à la Bourse de Toronto.