Après l'acceptation des offres par les employés de l'usine de Saint-Anselme, la direction d'Exceldor a confirmé son intention d'aller de l'avant avec des investissements.

Après l'acceptation des offres par les employés de l'usine de Saint-Anselme, la direction d'Exceldor a confirmé son intention d'aller de l'avant avec des investissements.

Les employés de l'usine ont voté samedi en faveur d'une nouvelle convention collective d'une durée de six ans.

La mine basse, les 350 employés de l'abattoir ont accepté à 78,5 % de réduire de 10 % leurs salaires pour sauver leur emploi, ce qu'ils avaient d'abord refusé le 18 avril dernier.

Lundi, la direction a pris acte du choix des syndiqués et a indiqué que leur acceptation entraînerait la modernisation de l'usine, tel que convenu.

«Nous sommes satisfaits du vote de nos employés. Nous apprécions leur contribution qui était nécessaire pour la survie de cette usine», a déclaré le vice-président approvisionnement d'Exceldor, Jacques Boulanger.

Les investissements prévus (12 M$) ont pour objectifs d'accroître la capacité d'abattage de l'usine, en la faisant passer de 600 000 à 900 000 poulets par semaine, et d'améliorer la productivité.

L'usine de Saint-Anselme est spécialisée dans le poulet refroidi à l'air, un produit qui gagne en popularité.

L'acceptation des offres d'Exceldor porte maintenant la pression sur les travailleurs des deux autres abattoirs de l'entreprise, à Saint-Damase et Grenville. L'entreprise entend conserver deux usines seulement, une pour refroidir la volaille à l'eau et l'autre à l'air.

Établie à Lévis, Exceldor occupe 950 personnes, dont 350 à Saint-Anselme.