Alcan entreprend dans les prochains jours le processus devant conduire à l'embauche d'une quarantaine de travailleurs affectés aux opérations de sa nouvelle usine-pilote de traitement de la brasque.

Alcan entreprend dans les prochains jours le processus devant conduire à l'embauche d'une quarantaine de travailleurs affectés aux opérations de sa nouvelle usine-pilote de traitement de la brasque.

Comme c'est son habitude en cas d'embauche, Alcan a choisi de faire appel aux services de la firme Adecco afin de l'aider à procéder à la sélection de son futur personnel.

Selon Renée Larouche, porte-parole d'Alcan, les employés nécessaires à l'opération des installations présentement en construction devront posséder des formations d'opérateurs, mécaniciens d'entretien et techniciens en électro-instrumentation.

«Nous débutons le processus de sélection et on prévoit que ces nouveaux employés entreront en fonction vers la fin de l'été afin de recevoir une formation juste à temps pour le premier trimestre de 2008.»

À la suite des négociations entreprises avec le syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile pour l'établissement d'une future convention collective, les nouveaux salariés travailleront à des taux horaires variant entre 17,55 $ et 22.80 $.

Chantier

L'usine-pilote nécessite de la part d'Alcan un investissement de 225 millions $. L'hiver dernier, jusqu'à 200 travailleurs ont oeuvré sur le chantier occupé par une dizaine d'entrepreneurs. Dès que l'usine sera terminée en avril 2008, l'équipe de travailleurs s'attellera à la tâche de procéder au démarrage et au rodage de l'usine-pilote, une étape qui pourrait s'étaler sur deux ou trois ans.

La brasque est une matière résiduelle dangereuse provenant du revêtement protecteur des cuves, composée initialement de briques réfractaires et de carbone. La présence de divers produits chimiques la rend explosive lorsqu'elle entre en contact avec l'eau. Actuellement, Alcan entrepose un demi-million de tonnes de brasques.