Steve Jobs, PDG du groupe informatique Apple (AAPL), qui officiellement ne reçoit qu'un dollar de salaire par an, a été en 2006 le patron le mieux rémunéré des Etats-Unis, avec 646 millions de dollars sous forme de stock-options ou bonus, selon le classement du magazine Forbes.

Steve Jobs, PDG du groupe informatique Apple [[|ticker sym='AAPL'|]], qui officiellement ne reçoit qu'un dollar de salaire par an, a été en 2006 le patron le mieux rémunéré des Etats-Unis, avec 646 millions de dollars sous forme de stock-options ou bonus, selon le classement du magazine Forbes.

Il a gagné deux fois plus que le second du classement, Ray Irani, PDG du groupe pétrolier Occidental Petroleum (321 millions), et que le numéro 3, Barry Diller, patron du groupe de médias InterActive Corp (295 millions), précise ce classement paru jeudi soir.

Le patron de l'assureur Fidelity National, William Foley, arrive 4e avec 179 millions, suivi des dirigeants deux groupes high tech: Terry Semel (Yahoo!) avec 174 millions, et Michael Dell (Dell) avec 153 millions.

M. Jobs arrive cependant en 36e place dans le classement des performances des PDG rapportées à leur rémunération, selon Forbes.

Apple, dont les deux piliers, les baladeurs iPod et les ordinateurs Mac connaissent un succès constant, a réalisé d'excellents résultats ces derniers mois.

Pour le trimestre clos en mars, le groupe a réussi à vendre plus de 10 millions d'iPod et presque doublé son bénéficie net, alors que ses ventes ont cru de 20%. Il a vendu exactement 10,549 millions d'iPod, soit 24% de plus en un an, et 1,517 million d'ordinateurs Macintosh (+36% en un an).

Son bénéfice a atteint 770 millions de dollars et ses ventes 5,26 milliards.

M. Jobs a récemment été mis en cause par son ancien directeur financier, Fred Anderson, qui l'a accusé d'avoir sciemment ordonné de dissimuler un plan de stock-options anti-datées en 2001, ce qui a largement accru la valeur des stocks-options de M. Jobs.

Mais une enquête de la SEC, le régulateur boursier américain, a jugé coupable M. Anderson et l'ex-directrice juridique, Nancy Heinen. Elle n'a en revanche retenu aucune charge contre M. Jobs, qui a aussi reçu de nouveau l'appui officiel de son conseil d'administration.

Les 500 dirigeants suivis par Forbes ont vu leur rémunération cumulée croître de 38% en 2006, à 7,5 milliards de dollars.