Accusé par l'AMF d'avoir exercé l'activité de conseiller en valeurs sans être inscrit à ce titre, Michel Galipeau a plaidé coupable le 17 septembre dernier à 10 chefs d'accusation et a été condamné à une amende de 50 000 $.

Accusé par l'AMF d'avoir exercé l'activité de conseiller en valeurs sans être inscrit à ce titre, Michel Galipeau a plaidé coupable le 17 septembre dernier à 10 chefs d'accusation et a été condamné à une amende de 50 000 $.

Joint par LaPresseAffaires.com, l'ex-président de Groupe Albatros International a dit avoir agi de la sorte pour s'éviter un long procès et risquer une sentence beaucoup plus lourde. Il était passible d'une peine minimum de 262 000 $ plus les frais.

Les activités reprochées à Galipeau remontent à 1999-2000, où il aurait conseillé illégalement cinq clients, ce qu'il nie. Galipeau prétend avoir toujours agi de bonne foi et affirme que son rôle au sein de Groupe Albatros International, une société de spéculation mobilière maintenant dissoute, se bornait à l'administration.

La peine de 50 000$ est une peine importante pour ce genre d'affaires.

En novembre 2001, la Commission des valeurs mobilières du Québec avait décidé d'invoquer l'article 318 de la Loi sur les valeurs mobilières, qui permet d'interdire à des individus d'exercer l'activité de conseiller avant même qu'ils aient été entendus, à l'endroit de trois personnes et de cinq sociétés, dont Albatros, à la suite d'appels de clients.

Des poursuites avaient ensuite été engagées contre Michel Galipeau et Daniel Bélanger.

L'ex-président d'Albatros a dit vouloir maintenant tourner la page et passer à autre chose après sept années pénibles.