Après des mois d'hésitation, Bombardier (T.BBD.B) a tranché: la date d'entrée des avions CSeries est repoussée à l'an 2013, soit un délai de trois ans.

Après des mois d'hésitation, Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] a tranché: la date d'entrée des avions CSeries est repoussée à l'an 2013, soit un délai de trois ans.

La multinationale montréalaise annonce qu'elle poursuit le développement des avions de 100 à 149 places et le raffinement du plan d'affaires pour mieux répondre aux demandes des clients et du marché.

Elle estime que ce secteur engendrera des besoins pour 5800 appareils sur 20 ans. Les coûts de la CSeries sont évalués à 2 G$ US.

La société parle aussi de progrès avec «un nombre limité de partenaires internationaux» afin d'aller de l'avant avec le programme.

Bombardier vise 15% d'économies de carburant grâce à une plus grande utilisation de matériaux composites pour les ailes et le fuselage, ainsi que de moteurs de dernière génération.

L'entreprise dit simplement avoir besoin de temps pour bien effectuer son travail.

«Le processus décisionnel lié au lancement d'un programme d'avion qui s'étendra sur plus de 20 ans requiert du temps et un plan d'affaires bien défini pour en assurer la réussite à long terme», déclare Pierre Beaudoin, PDG de Bombardier Aéronautique.

«Comme nous l'avons confirmé précédemment, le programme CSeries fait appel à des partenariats internationaux et les discussions se poursuivent, ajoute M. Beaudoin. Nous continuons de percevoir le segment inférieur du marché des avions de 100 à 149 places comme étant très prometteur.»

Bombardier a l'intention de faire le point sur son programme à la fin de mars 2007.

Démenti sur le Q300 en Russie

Par ailleurs, la compagnie nie avoir l'intention de transférer en Russie la ligne de production de son biturbopropulseur Q300.

«Nous avons parlé avec la compagnie Aviacor mais ce sont des discussions purement exploratoires sur la façon dont les deux compagnies pourraient travailler ensemble. Il n'y aura pas de transfert de la ligne de production du Q300 en Russie», dit le porte-parole Marc Duchesne.

Mardi, des quotidiens russes affirmaient qu'un milliardaire local, Oleg Deripaska, voulait attirer Bombardier à Samara afin d'y produire ses Q300.

Le titre de Bombardier a clôturé à 4,53 $ mardi au TSX.

Avec AFP