Le syndicat des employés de Camoguid affirme que l'entreprise s'est placée sous la protection de loi sur la faillite à la suite de la décision de Bombardier Produits récréatifs d'avoir recours à des sous-traitants au Mexique.

Le syndicat des employés de Camoguid affirme que l'entreprise s'est placée sous la protection de loi sur la faillite à la suite de la décision de Bombardier Produits récréatifs d'avoir recours à des sous-traitants au Mexique.

Camoguid est spécialisée dans la fabrication de structures de métal pour le secteur du transport.

«Nous avons un autre exemple du désengagement de Bombardier envers le Québec, a déclaré dans un communiqué Pierre Arseneau, permanent du Syndicat des Métallos (FTQ). Nous espérons que l'employeur chez Camoguid sera proactif afin de trouver un nouvel acquéreur et de nouveaux marchés.»

Camoguid, qui emploie 116 personnes, a surtout été un sous-traitant de la compagnie Bombardier à Valcourt, a indiqué le syndicat. Selon les Métallos, Bombardier fournissait des contrats de l'ordre de 13 à 15 M$ par année.

La décision de Bombardier d'avoir recours à des sous-traitants au Mexique a fait très mal à cette entreprise, une division de Multina dont les installations se trouvent à Acton Vale et à Saint-Théodore d'Acton, affirme le syndicat.

«La région des Bois-Francs et celle de l'Estrie sont touchées par cette décision de Camoguid, elle-même frappée de plein fouet par la décision de Bombardier pourtant largement subventionnée avec l'argent des contribuables québécois de déménager ses pénates afin d'augmenter ses profits en exploitant une main d'oeuvre à bon marché», a soutenu M. Arseneau.

Le syndicat se dit prêt à travailler avec l'aide du Fonds de solidarité afin de trouver une solution à la situation actuelle.