L'actif des caisses Desjardins de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine a augmenté de 7,6 % entre 2005 et 2006, passant à 1,28 milliard $, soit 90 M$ de plus qu'à la fin de l'exercice précédent.

L'actif des caisses Desjardins de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine a augmenté de 7,6 % entre 2005 et 2006, passant à 1,28 milliard $, soit 90 M$ de plus qu'à la fin de l'exercice précédent.

Pour la première fois, l'épargne confiée à Desjardins a franchi le cap de 1 milliard $ dans la région.

Le portefeuille de prêts a aussi connu une bonne croissance l'an dernier, passant de 885 M$ à 960 M$, une croissance de 8,4 % qui a fortement contribué à la hausse de l'actif, précise Michel Roussy, dirigeant de Desjardins en Gaspésie et aux Îles.

L'épargne a crû de 6,7 % pour grimper de 977 M$ à un peu plus de 1,04 milliard $. M. Roussy remarque toutefois un léger ralentissement de la croissance depuis le début de 2007.

«C'était prévu, parce qu'il y a toujours une baisse d'activités au premier trimestre de l'année (...). Nos activités saisonnières sont concentrées lors des deuxième et troisième trimestres (...). Au premier trimestre, 50 % des prêts autorisés n'ont pas été versés. On parle du secteur commercial. Ça ne veut pas dire que les entreprises renoncent à leurs prêts, mais elles ont peut-être retardé leurs projets», explique M. Roussy.

Plusieurs travailleurs, notamment ceux de la cartonnerie Smurfit-Stone de New Richmond, ont touché des indemnités ou des paies de séparation suivant la fermeture d'août 2005, et durant 2006, une situation qui ne se reproduira pas en 2007, note-t-il.

Les caisses de la péninsule et de l'archipel ont déclaré un excédent net de 14,9 M$, en hausse de 4,3 %, après le versement de 4 M$ en impôt.

Les ristournes versées aux 93 000 membres de la région se sont établies à 6,3 M$. Les commandites et dons ont atteint 515 000 $, tandis que le Fonds d'aide au développement du milieu s'est chiffré à 971 000 $.

Les pertes sur prêts ont atteint 700 000 $ l'an passé. «C'est très, très peu», assure Michel Roussy.

Il croit que l'économie gaspésienne croîtra en 2007, malgré la crise forestière, «en autant que les Gaspésiens et les Madelinots travaillent en concertation et qu'ils évitent les chicanes de clochers».

Dans le secteur éolien, les gens doivent éviter de se quereller à propos de la localisation des projets.

De façon générale, «il faut travailler davantage sur les petits projets, sur le développement de l'entrepreneurship et les technologies. Tant mieux si les grands projets viennent», conclut-il.