La chaîne de supermarchés Loblaw (T.L) procède à une importante liquidation de marchandise non alimentaire, ce qui se traduira par une charge d'au moins 100 M$.

La chaîne de supermarchés Loblaw [[|ticker sym='T.L'|]] procède à une importante liquidation de marchandise non alimentaire, ce qui se traduira par une charge d'au moins 100 M$.

Les investisseurs accueillaient mal cette nouvelle à la Bourse de Toronto vendredi, le titre cédant 0,59 $ ou 1,2 % à 49,41 $.

La charge devrait se situer entre 100 et 120 M$ avant impôts, et sera inscrite au quatrième trimestre.

La compagnie ontarienne, qui poursuit une longue et coûteuse réforme de son système de distribution, explique vouloir réduire son niveau d'inventaire, pour améliorer l'efficacité de sa chaîne d'approvisionnement et de ses services.

Lors de la divulgation de ses résultats du troisième trimestre, Loblaw a mentionné son intention de simplifier son modèle d'affaires tout en mettant le cap sur l'innovation et la croissance.

L'entreprise essayait jusqu'ici d'élargir son inventaire au-delà des produits d'épicerie pour faire face à la concurrence des géants comme Wal-Mart.

En novembre, elle annonçait la fermeture de 27 magasins au Québec.

Les marchandises en excès seront liquidées par des tierces parties et non dans les magasins de Loblaw, a précisé le vice-président principal de Loblaws, Geoff Wilson.

«Il s'agit vraiment de stocks en excès qui ont préalablement été identifiés dans diverses catégories comme les accessoires de cuisine et de maison, les articles de salle de bain et les appareils électroniques», a indiqué M. Wilson.

«Ces stocks étaient vendables, mais malheureusement il aurait été trop long de les vendre par le biais de notre processus régulier, et le faire de cette façon aurait entraîné des coûts additionnels.»

Le président du groupe de consultants en détail J. & C. Williams, John Williams, a noté que les liquidations de stocks sont «un événement assez courant» chez de tels détaillants, mais que la taille de celle annoncée vendredi se distingue des autres parce qu'elle comprend des articles qui ont coûté un quart de milliard de dollars ou plus, même si Geoff Wilson a refusé de préciser leur valeur initiale.

«Cela veut dire que certaines de leurs incursions dans la vente de biens non alimentaires ne se sont pas déroulées aussi bien que prévu, à cause de mauvaises décisions ou à cause de la résistance des consommateurs, a poursuivi M. Williams. C'est une énorme erreur.»

L'action de Loblaw se transigeait vendredi à 49,16 $ à la Bourse de Toronto.

Elle a touché un sommet de 75 $ en mai 2005 et valait encore 58 $ au printemps dernier.