Courtage en ligne Disnat lancera mardi une nouvelle plateforme transactionnelle et compte ainsi accroître beaucoup sa part du marché canadien de 175 milliards.

Courtage en ligne Disnat lancera mardi une nouvelle plateforme transactionnelle et compte ainsi accroître beaucoup sa part du marché canadien de 175 milliards.

Plus performante et conviviale, la plateforme vise à répondre aux attentes élevées des investisseurs boursiers avertis.

En outre, après des efforts soutenus, d'autres outils dévoilés d'ici la fin de l'année vont se greffer à cette plateforme, affirme à La Presse Affaires le vice-président et directeur général de Disnat, Frédéric Paquette.

La nouvelle plateforme fait de Disnat "le leader de l'industrie du courtage en ligne", affirme Frédéric Paquette.

Le vice-président est «très optimiste pour la croissance du marché de Disnat d'ici trois ans.»

«Avec les nouveaux outils qui vont se greffer à cette pièce maîtresse d'ici quelques mois, Disnat va vraiment se démarquer», dit-il.

Une division du courtier Valeurs mobilières Desjardins (VMD), Disnat attire déjà un plus grand nombre d'investisseurs autonomes, tant au Canada qu'au Québec. Frédéric Paquette ne donne pas de chiffres pour le Canada, mais la part de marché de Disnat au Québec est passée depuis 2004 de 8,9% à 10%. Cela se compare à une croissance de 5,2% à 7,3% pour le courtier régulier VMD depuis 2004, au Québec.

En outre, le marché du courtage en ligne s'agrandit lui-même rapidement puisque, depuis l'an 2000, son actif a grimpé de 100 milliards à 175 milliards. De 12% au Canada en 2004, son taux de croissance annuel atteint 17% depuis 2005.

Taux de croissance

Au Québec, les investisseurs autonomes demeurent moins nombreux qu'en Ontario, mais le taux de croissance de l'actif du courtage en ligne a tout de même presque doublé depuis 2004, passant de 8% à 15%.

Cela s'explique en partie par de meilleures plateformes des courtiers, convient Frédéric Paquette.

Mais le nouvel outil de Disnat va «une coche plus loin» aux plans de la profondeur, de la rapidité et de la simplicité, selon lui.

Plus exigeants, les investisseurs autonomes veulent transiger sur une plateforme qui favorise une prise de décision rapide et éclairée, dit-il.

De part sa mission, Disnat ne fournit pas de conseils à ses clients - des investisseurs autonomes avertis qui peuvent toutefois trouver sur sa plateforme des études d'analystes, des commentaires, les cotes du marché en temps réel et la liste des nouvelles émissions de valeurs, pour bonifier leurs idées de placements.

Les services à la clientèle comprennent également la participation à des séminaires et des échanges avec des représentants expérimentés. L'investisseur pourra aussi vérifier son solde de compte en temps réel.

Par ailleurs, si l'industrie du courtage en ligne devient plus concurrentielle et sabre les frais de service, Disnat n'est pas en reste.

«Disnat révise ses frais une fois ou deux par année et peut ainsi offrir une tarification ultra compétitive. Le tarif de 29$ par transaction peut même chuter à 9,95$ dans le cas des investisseurs les plus actifs», explique Frédéric Paquette.

Investisseurs autonomes

Le responsable tente de rejoindre tous les types d'investisseurs autonomes, «qui tiennent à prendre leurs propres décisions», que ce soit par Disnat Direct en ligne ou Disnat web.

«Avec ce dernier outil, les investisseurs transigent moins souvent, dit-il, mais peuvent acheter une plus grande variété de valeurs, que ce soit des obligations, des fonds communs de placements, des actions canado-américaines ou des devises sur le marché monétaire».

L'industrie canadienne comprend une douzaine de courtiers en ligne, dont sept affiliés aux banques ou à Desjardins et cinq indépendants.

Si une occasion d'acquisition se présente, Disnat ne restera pas passif, affirme Frédéric Paquette.