Un juge de la Cour supérieure a rejeté, jeudi après-midi, la demande du Journal de Québec pour que cesse la publication du quotidien gratuit Média Matin, lancé plus tôt cette semaine par les travailleurs du Journal de Québec qui font présentement l'objet d'un lock-out.

Un juge de la Cour supérieure a rejeté, jeudi après-midi, la demande du Journal de Québec pour que cesse la publication du quotidien gratuit Média Matin, lancé plus tôt cette semaine par les travailleurs du Journal de Québec qui font présentement l'objet d'un lock-out.

Le juge Normand Gosselin a ainsi rejeté les arguments de la direction du Journal de Québec, qui estimait que «l'édition de ce quotidien constitue à l'évidence un acte de déloyauté préparé de longue date qui contrevient aux obligations fondamentales de loyauté inhérente à toute relation employeur-employé».

Le Journal de Québec demandait à ce que «cesse immédiatement et définitivement l'édition, la publication et la distribution de ce quotidien ou toute autre publication, que ce soit sur un support papier ou sur un support Internet, entrant en concurrence directe ou indirecte avec le Journal de Québec».

Média Matin est imprimé à 40 000 exemplaires. Son éditeur est l'Union des syndicats du Journal de Québec, avec à sa tête Denis Bolduc, porte-parole des employés mis en lock-out par la direction de Quebecor Media [[|ticker sym='T.QBRB'|]], dont fait partie le Journal de Québec.