Plusieurs milliers d'ouvriers sont retournés travailler dimanche après la signature d'un accord avec la direction de la plus grande mine d'or et de cuivre du monde en Papouasie indonésienne ralentie par quatre jours de débrayages.

Plusieurs milliers d'ouvriers sont retournés travailler dimanche après la signature d'un accord avec la direction de la plus grande mine d'or et de cuivre du monde en Papouasie indonésienne ralentie par quatre jours de débrayages.

"Nous sommes finalement parvenus à un accord hier soir vers 23H00 (15H00 GMT) et, aujourd'hui (dimanche), tous les ouvriers d'astreinte sont retournés travaillés", a indiqué Penina Karma secrétaire général de Tongi Papua, une organisation non-gouvernementale impliquée dans les négociations.

La mine de Grasberg appartient au groupe minier américain Freeport McMoRan Copper & Gold (FCX), l'un des premiers producteurs de cuivre et d'or mondiaux, qui possède des filiales dans le sud de l'Espagne et en Indonésie.

Quelque 2.000 employés à majorité papoue avaient cessé le travail mardi et exigé une revalorisation de leur salaire ainsi qu'une plus forte embauche locale de travailleurs papous.

Ce conflit a contribué à la montée du cours mondial de l'étain ces derniers mois.

La société exploitante, Freeport Indonesia, est accusée de ne pas suffisamment rétribuer la Papouasie et les Papous en échange de l'exploitation de la mine de Grasberg.

La question est sensible aux yeux du gouvernement indonésien, pour qui Freeport est d'abord le premier contribuable du pays.