L'ancien vice-président des Etats-Unis Al Gore a plaidé jeudi pour la mise en place d'une fiscalité du "pollueur-payeur" aux Etats-Unis afin d'inciter les entreprises à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

L'ancien vice-président des Etats-Unis Al Gore a plaidé jeudi pour la mise en place d'une fiscalité du "pollueur-payeur" aux Etats-Unis afin d'inciter les entreprises à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

"C'est le gouvernement qui établit les lois encadrant les entreprises et la concurrence. Et le monde de l'entreprise doit recevoir les bons signaux", a-t-il déclaré lors du sommet organisé par l'ancien président américain Bill Clinton à New York sur les grands défis mondiaux.

Si les entreprises "payent moins d'impôts parce qu'elles polluent moins, elles feront un effort", a-t-il poursuivi, "car nous devons en finir avec cette idée trompeuse que la pollution est un problème externe".

Fustigeant "la pensée actuelle de court-terme" aux Etats-Unis, Al Gore, auteur du documentaire sur le réchauffement planétaire "An inconvenient truth" (Une vérité qui dérange), a aussi martelé que "sur le long terme, une société doit reposer sur des énergies renouvelables".

Le sommet organisé par Bill Clinton se tient depuis mercredi et se poursuit jusqu'à vendredi, en parallèle de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU. Lors de cet événement, les participants --individus, entreprises, gouvernements et organisations non gouvernementales-- sont tenus de s'engager dans des projets concrets.

Le milliardaire britannique et homme d'affaires Richard Branson a ainsi annoncé plus tôt dans la journée un investissement de 3 milliards de dollars sur 10 ans dans des projets visant à réduire l'effet de serre.

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