Tout en prédisant la fin de la crise mondiale du crédit, le gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, a saisi l'occasion de sa première allocution d'importance dans la capitale financière du monde, jeudi, pour lancer une mise en garde au sujet d'une nouvelle crise si les leçons qui s'imposent ne sont pas retenues.

Tout en prédisant la fin de la crise mondiale du crédit, le gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, a saisi l'occasion de sa première allocution d'importance dans la capitale financière du monde, jeudi, pour lancer une mise en garde au sujet d'une nouvelle crise si les leçons qui s'imposent ne sont pas retenues.

Lors d'un discours prononcé devant la New York Association for Business Economics, M. Carney a usé de métaphore sportive en affirmant que, comme au baseball, si la présente crise financière en était «à la septième, huitième ou neuvième manche», il y avait toujours un autre match et une autre saison.

M. Carney a rappelé que les banques centrales du monde entier, incluant celle du Canada, étaient parvenues ces derniers mois à injecter des milliards de dollars en liquidité afin d'assurer que les marchés financiers continuent de fonctionner.

L'agitation qui a commencé à secouer les marchés, l'été dernier, a diminué au cours des dernières semaines, a-t-il observé.

La Banque du Canada a exercé un impact important en rendant de l'argent disponible aux banques à charte par le biais d'adjudications de prises en pension.