La banque d'affaires new-yorkaise Goldman Sachs (GS) entend investir 100 M$ US sur cinq ans dans... les femmes.

La banque d'affaires new-yorkaise Goldman Sachs [[|ticker sym='GS'|]] entend investir 100 M$ US sur cinq ans dans... les femmes.

En effet, la compagnie a annoncé mercredi qu'elle mettait sur pied l'initiative 10 000 Women après un an de travail pour la développer.

Goldman Sachs cherche à faciliter l'accès aux écoles de gestion aux femmes défavorisées dans les pays en développement ou émergents.

À cette fin, la banque annonce qu'elle a déjà trouvé des partenaires initiaux avec une foule d'universités et d'écoles de gestion. Celles-ci sont situées dans des pays comme l'Égypte, le Nigeria, le Rwanda et l'Afghanistan. Mais cela inclut aussi des universités américaines comme Harvard et Stanford.

Avec 10 000 Women, Goldman Sachs veut surtout soutenir des programmes à court terme flexibles pour des certificats de 5 ou 6 mois.

Goldman Sachs vise le financement des frais de scolarité et aussi développement d'organismes afin de mieux comprendre les défis locaux qui touchent les jeunes femmes. 10 000 Women encouragera le mentorat, le réseautage et le développement de carrière.

Goldman Sachs dit constater les «effets puissants» d'une participation plus grande des femmes au sein de l'économie et de la société.

Selon un rapport intitulé Women Hold Up Half the Sky que la banque d'affaires vient de publier, l'éducation des femmes ne sert pas seulement qu'à elles, mais à la santé, à l'éducation et à la productivité des générations suivantes.

«Ceux d'entre nous qui sont les champions des marchés ouverts doivent aussi faire leur part pour créer davantage d'occasions afin d'assurer une croissance mieux partagée», déclare Lloyd Blankfein, président du conseil et chef de la direction de Goldman Sachs.

«10 000 Women, ajoute-t-il, se concentre sur une région critique mais souvent négligée du monde. Goldman Sachs peut utiliser ses ressources et rassembler du pouvoir pour bâtir la fondation afin d'accroître les rangs des femmes d'affaires, gestionnaires et entrepreneures autour du globe.»

Selon les calculs de la banque, soutenir l'éducation féminine pourrait faire monter le revenu per capita de 10% à 14% de plus que prévu pour 2020 dans les pays du BRIC (Brésil, Russie, Chine et Inde).

Cette éducation aurait déjà fait monter de 0,2% le taux de croissance de l'économie de ces pays dans la dernière décennie.

Dans les prochains mois, la banque d'investissement entend lancer des partenariats équivalents pour l'éducation d'affaires des femmes plus démunies aux États-Unis.