Quebecor Media a réagi, hier, à des informations selon lesquelles l'ancien premier ministre Brian Mulroney, un membre de son conseil d'administration, se serait livré à des activités de lobbying avant l'annonce, mercredi, d'une vente aux enchères le printemps prochain de certaines fréquences de téléphonie sans fil.

Quebecor Media a réagi, hier, à des informations selon lesquelles l'ancien premier ministre Brian Mulroney, un membre de son conseil d'administration, se serait livré à des activités de lobbying avant l'annonce, mercredi, d'une vente aux enchères le printemps prochain de certaines fréquences de téléphonie sans fil.

M. Mulroney n'est pas enregistré à titre de lobbyiste, ce qui est obligatoire pour quiconque agit comme intermédiaire entre le gouvernement et le monde des affaires.

La télévision anglaise de Radio-Canada rapportait, jeudi, que le Bureau du directeur des lobbyistes tentera de déterminer si une enquête est nécessaire.

Le reportage affirme que M. Mulroney a joué un rôle de premier plan pour mettre en présence l'ancien ministre de l'Industrie, Maxime Bernier, et le président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau.

"Quebecor Media et sa filiale Vidéotron ont pleinement respecté l'intégrité du processus de consultation publique entourant la définition des règles qui s'appliqueront lors de la mise aux enchères de spectres destiné à la téléphonie mobile, a indiqué l'entreprise dans un communiqué publié hier. Toutes les représentations faites auprès des différentes instances gouvernementales l'ont été par des personnes qui étaient dûment enregistrées au registre des lobbyistes."

Quebecor précise que MM. Bernier et Péladeau se sont rencontrés à deux reprises, à l'automne et à l'hiver de 2006, mais que seuls des lobbyistes enregistrés ont organisé ces rencontres et y ont assisté.