Les prix du pétrole ont clôturé en petite baisse mardi à New York, où la tendance haussière provoquée par l'intensification des tensions entre la Russie et l'Ukraine ainsi qu'au Proche-Orient s'est essoufflée.

Les prix du pétrole ont clôturé en petite baisse mardi à New York, où la tendance haussière provoquée par l'intensification des tensions entre la Russie et l'Ukraine ainsi qu'au Proche-Orient s'est essoufflée.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en février a fini à 48,58 $, en baisse de 23 cents par rapport à son cours de clôture de lundi.

«Il y a peut-être quelques prises de bénéfices, favorisées par les dernières statistiques publiées qui sont négatives. Celles-ci ont remis l'accent sur la faiblesse de la demande, alors que dernièrement le marché était surtout préoccupé par la production», a observé Antoine Halff, de Newedge Group.

Les statistiques du jour aux États-Unis ont montré que la baisse de l'activité dans les services s'était un peu modérée en décembre, et que les commandes industrielles avaient continué de baisser.

Si la hausse des prix s'est effacée en fin de session, les tensions géopolitiques, qui retiennent toute l'attention du marché actuellement, ont bien soutenu les cours au-delà des 50 $ en séance.

Le brut new-yorkais est monté jusqu'à 50,47 $, et à Londres les cours ont progressé jusqu'à 52,21 $, un niveau plus vu depuis le 1er décembre.

Le différend gazier opposant l'Ukraine et la Russie a continué de s'envenimer.

Les livraisons de gaz russe dans de nombreux pays d'Europe de l'Est et des Balkans ont été totalement interrompues mardi, tandis que la fourniture de gaz russe à l'Italie n'atteignait plus mardi que dix pour cent des quantités habituelles.