Il n'y a plus que des consommateurs québécois pour acheter des véhicules aux États-Unis: des concessionnaires des Cantons-de-l'Est importent de ces véhicules en profitant du taux de change à leur avantage et des prix plus bas.

Il n'y a plus que des consommateurs québécois pour acheter des véhicules aux États-Unis: des concessionnaires des Cantons-de-l'Est importent de ces véhicules en profitant du taux de change à leur avantage et des prix plus bas.

La Tribune rapporte lundi qu'à Sherbrooke, des concessionnaires du Groupe Beaucage ainsi que les garages Val Estrie Ford et Toyota ont tâté cette avenue ces derniers mois pour regarnir leurs parcs de voitures usagées.

Plusieurs vendeurs de voitures usagées de Sherbrooke et la région ont aussi opté pour cette façon de faire dans la vente d'automobiles, mais cette politique, tout à fait légale, est devenue délicate également, seuls les véritables initiés réussissant à bien tirer leur épingle du jeu.

Le Groupe Beaucage a acheté une trentaine de véhicules usagés aux États-Unis l'an dernier pour les vendre à Sherbrooke et dans la région mais puisque l'expérience a donné des résultats mitigés, l'expérience n'a duré que quelques mois.

Aux États-Unis, les petites voitures économes se vendent plus chères, et parfois encore plus qu'au Canada, tandis que les véhicules à consommation élevée ne trouvent pas plus preneurs ici, même à des prix plus bas.

S'ajoutent les soucis causés par les démarches pour l'importation, incluant la taxe de 6,1% pour les véhicules n'ayant pas été fabriqués en Amérique du Nord.

Chez Sherbrooke Toyota, Michel Rousseau indique que son garage a acheté une dizaine de véhicules usagés sur le marché américain depuis six mois.

Il signale toutefois que les Québécois craignent souvent d'acheter un véhicule de provenance américaine parce qu'il fut un temps où le Québec importait des véhicules accidentés des États-Unis et que les garagistes les réparaient avec des résultats parfois douteux.