AT&T (T.T), le premier fournisseur de services de télécommunications aux États-Unis, a annoncé vendredi son intention de supprimer environ 4600 emplois.

AT&T [[|ticker sym='T.T'|]], le premier fournisseur de services de télécommunications aux États-Unis, a annoncé vendredi son intention de supprimer environ 4600 emplois.

Cela représente 1,5% de son effectif, pour se concentrer davantage sur ses activités qui affichent les meilleures croissances.

L'entreprise de San Antonio a précisé que la majorité des suppressions d'emploi se feraient parmi les cadres, particulièrement dans la téléphonie fixe, incluant les services téléphoniques locaux et les services aux grands clients corporatifs.

«Malgré les suppressions annoncées aujourd'hui, nous prévoyons maintenir le nombre d'employés cette année en engageant du personnel additionnel pour appuyer des secteurs en croissance comme le sans-fil et la télévision», a déclaré le porte-parole Michael Coe.

Ces suppressions d'emplois se traduiront dans les comptes du premier trimestre de l'entreprise par une charge exceptionnelle de 374 M$.

AT&T comptait 309 500 employés dans ses rangs à la fin de 2007. En annonçant l'acquisition de BellSouth en 2006, l'entreprise avait dit vouloir supprimer 10 000 emplois en trois ans pour éliminer les doublons.

Les suppressions annoncées vendredi ne font pas partie de ce réalignement prévu, et représentent le plus grand coup de sabre dans l'effectif de l'entreprise depuis ce temps.

En dépit des suppressions liées à l'acquisition de BellSouth, les forces de travail combinées ont vu leurs effectifs s'accroître de 7000 employés l'année dernière, alors que la compagnie a élargi ses divisions du sans-fil et de la télévision.