Les Canadiens se plaignent davantage de publicités qu'ils jugent trompeuses, choquantes ou encore dangereuses pour la sécurité.

Les Canadiens se plaignent davantage de publicités qu'ils jugent trompeuses, choquantes ou encore dangereuses pour la sécurité.

Le nombre de plaintes soumises aux Normes canadiennes de la publicité (NCP) a fait un bond de 40% en 2007 par rapport à l'année précédente.

L'organisme national, formé de membres de l'industrie et dont la mission est de l'autoréglementer, a recueilli 1445 plaintes, comparativement à 990 en 2006, une hausse qu'il attribue au plus grand nombre de publicités faisant l'objet de plaintes.

En 2007, 980 publicités ont fait l'objet de plaintes, par rapport à 723 en 2006.

647 d'entre elles ont été critiquées pour des descriptions et représentations inacceptables, 336 pour leur manque de véracité, de clarté et d'exactitude et 74 pour leur indifférence à l'égard de la sécurité.

De ces nombres, respectivement 134, 44 et 13 plaintes ont été jugées fondées.

Comme lors des années précédentes, c'est le commerce de détail qui a suscité le plus de plaintes (196), suivi du secteur de l'alimentation (177) et du secteur automobile (173).

Les publicités automobiles sont toutefois celles qui ont mené au plus grand nombre de plaintes retenues, soit 86.

59% des plaintes, enfin, concernaient des publicités diffusées à la télévision.

Pour plus de détails, consultez le Rapport des plaintes contre la publicité 2007