Le syndicat des employés de soutien et la direction de l'Université de Montréal ont mis fin à un différend de longue date.

Le syndicat des employés de soutien et la direction de l'Université de Montréal ont mis fin à un différend de longue date.

Les deux parties ont annoncé vendredi un accord sur l'équité salariale.

«Nous souhaitions ardemment régler ce dossier et nous sommes très heureux d'y être parvenus.

«Je remercie toutes les personnes qui ont travaillé avec détermination et ouverture à trouver des solutions qui portent fruit aujourd'hui», a dit le recteur de l'Université, Luc Vinet.

En vertu de cette entente, quelque trois mille personnes ayant occupé des fonctions à prédominance féminine à l'Université de Montréal entre le 1er juin 1996 et le 30 novembre 2001 recevront un ajustement salarial représentant 1$ par heure rémunérée au cours de cette période.

Au total, l'Université déboursera environ 15 M$ pour le règlement de l'entente.

Les ajustements seront versés en juin prochain.

À l'instar de la fonction publique québécoise, l'Université de Montréal avait entrepris un exercice d'équité salariale à la fin des années 80.

En 1995, au terme d'un exercice de «relativité salariale», l'Université avait terminé l'évaluation de ses emplois et versé des ajustements salariaux en conséquence, mais en mai 1996, une plainte déposée par le Syndicat des employés de soutien avait exposé des lacunes dans ces ajustements.