La Banque de Montréal (T.BMO), quatrième société bancaire en importance au Canada, a fait savoir qu'elle travaillait sur un plan d'action pour ses véhicules d'investissement structurés (structured investment vehicles - SIV) après que Citigroup eut annoncé qu'il allait venir à la rescousse de sept SIV.

La Banque de Montréal [[|ticker sym='T.BMO'|]], quatrième société bancaire en importance au Canada, a fait savoir qu'elle travaillait sur un plan d'action pour ses véhicules d'investissement structurés (structured investment vehicles - SIV) après que Citigroup eut annoncé qu'il allait venir à la rescousse de sept SIV.

«La seule chose que je dirai maintenant, c'est que nous suivons l'objectif prévu et que nous estimons que nous devons mettre en oeuvre ce plan d'action», a indiqué vendredi au cours d'une entrevue téléphonique Yvan Bourdeau, PDG de BMO Capital Markets. Il a refusé d'élaborer plus avant.

Citigroup, plus grosse banque américaine sur le plan des actifs, prendra à sa charge sept fonds d'investissement en difficulté et assumera pour 58 milliards US de dettes afin d'éviter des ventes forcées d'actifs qui éroderaient encore davantage la confiance envers les marchés de capitaux.

Les SIV de Links Finance et de Parkland Finance, de la Banque de Montréal, ont une dette totale d'environ 21,2 milliards US, avait précisé la banque lors d'une conférence téléphonique le 27 novembre dernier.

Ces fonds vendent des titres de dette de court terme et investissent le produit de ventes dans des titres à plus fort rendement.

Vendredi, peu avant 10h, le titre de la Banque de Montréal perdait 1,99$ ou 3,4%, à 57,74$ à la Bourse de Toronto.

Le titre a terminé la journée en baisse de 1,62$ ou de 2,7% à 58,11$. L'action a dégringolé de 16% cette année, performance qui vient au 3e rang parmi les pires des titres bancaires canadiens.

Citigroup, HSBC Holdings, Société Générale SA et WestLB AG ont renfloué des SIV pour éviter une «vente de feu d'actifs». Pour leur part, les SIV ont réduit leurs participations de plus de 25% depuis août dernier à 298 milliards US, selon Moody's Investors Service.

«On ne doit pas mettre tous les SIV dans la même catégorie, a dit M. Bourdeau. Nous continuons à croire que nous sommes passablement différents en ce qui concerne la qualité et également les liquidités que nous pouvons obtenir. Nous sommes persuadés que nous disposons jusqu'à présent du bon plan d'exécution pour régler les problèmes associés aux SIV et nous avons l'intention de poursuivre l'exécution de ces plans.»