La société Research In Motion (T.RIM), le fabricant du BlackBerry, a annoncé mercredi qu'elle reporte de 12 jours la date butoir de son offre visant à acquérir Certicom (T.CIC), une entreprise spécialisée dans les technologies de protection des données, dont le cryptage.

La société Research In Motion [[|ticker sym='T.RIM'|]], le fabricant du BlackBerry, a annoncé mercredi qu'elle reporte de 12 jours la date butoir de son offre visant à acquérir Certicom [[|ticker sym='T.CIC'|]], une entreprise spécialisée dans les technologies de protection des données, dont le cryptage.

RIM a précisé que son offre d'achat de 1,50 $ pour chacune des actions de Certicom, pour un total évalué à 66 millions $, viendra à échéance le 27 janvier, à 17h, plutôt que le 15 janvier comme annoncé initialement.

La compagnie de Waterloo, en Ontario, a ajouté que toutes les autres clauses et conditions de son offre restent les mêmes.

Elle a indiqué que cette prolongation de son offre a été décidée dans la foulée des démarches juridiques et réglementaires entreprises par Certicom qui veut faire échouer cette prise de contrôle projetée et non sollicitée.

Certicom s'est adressée à la Cour supérieure de l'Ontario la semaine dernière, de même qu'à la Commission des valeurs mobilières de cette province pour obtenir l'arrêt du cours de l'offre hostile de RIM.

Le tribunal doit entendre la cause le 9 janvier. La Commission des valeurs mobilières doit se pencher sur la requête de Certicom par la suite.

Mercredi, dans le communiqué annonçant la prolongation du 15 au 27 janvier, RIM dit vouloir ainsi permettre aux procédures juridiques et réglementaires d'être réglées avant l'expiration de son offre.

L'entreprise répète en outre qu'elle s'oppose vigoureusement aux démarches de Certicom et qu'elle entreprendra ses propres démarches auprès de la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario pour faire annuler les mesures mises de l'avant par la compagnie de Mississauga, un régime de protection des droits des actionnaires, en l'occurrence, pour rejeter son offre.

Certicom considère que l'offre de RIM est significativement sous-évaluée, opportuniste et qu'elle ne représente pas le meilleur intérêt de ses actionnaires.

Elle considère également que l'offre d'achat contrevient aux accords de confidentialité signés par RIM en 2007 et 2008. Certicom soutient que RIM a entre autres eu accès à des informations importantes par rapport à d'autres parties qui auraient pu être intéressées à conclure une transaction avec elle (Certicom).