Les actions de BCE ont poursuivi leur glissade, mardi, alors que les investisseurs craignaient que la crise qui secoue le secteur financier américain menace la prise de contrôle du conglomérat, au coût de 52 milliards $, par le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario (Teachers) et ses partenaires américains.

Les actions de BCE ont poursuivi leur glissade, mardi, alors que les investisseurs craignaient que la crise qui secoue le secteur financier américain menace la prise de contrôle du conglomérat, au coût de 52 milliards $, par le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario (Teachers) et ses partenaires américains.

Une combinaison de facteurs a affaibli la valeur du titre de la plus importante entreprise de télécommunications au pays. En plus d'être en proie à la nervosité ambiante, certains investisseurs pourraient être préoccupés par les problèmes auxquels feraient face Citigroup, l'un des prêteurs clés de l'entente concernant BCE.

Des institutions professionnelles ont également été contraintes de se départir de leurs actifs dans BCE afin de couvrir les pertes subies dans des fonds de placement spéculatifs et à la suite de décisions d'arbitrage.

Le vice-président de Valeurs mobilières Desjardins international, Elliott Soifer, partage certaines inquiétudes vis-à-vis de l'affaiblissement du secteur financier sont justifiées, mais il ne croit pas pour autant que le projet de rachat de Teachers soit menacé.

L'analyste Troy Crandall, de MacDougall, MacDougall & MacTier, juge d'ailleurs que la transaction est actuellement moins menacée qu'elle ne l'était avant que la Cour suprême ne lui accorde son feu vert, en juin. Il croit par ailleurs que la transaction sera conclue en décembre, comme prévu.

L'action de BCE a clôturé les échanges de mardi à la Bourse de Toronto en baisse de 67 cents, à 37,18 $, après avoir reculé en cours de séance jusqu'à 35,50 $. L'offre d'achat de Teachers est de 42,75 $ par action.