Un autre recours collectif est lancé au Québec contre un des géants de la téléphonie sans fil relativement à l'imposition de frais supplémentaires pour la réception des messages textes.

Un autre recours collectif est lancé au Québec contre un des géants de la téléphonie sans fil relativement à l'imposition de frais supplémentaires pour la réception des messages textes.

Une requête en autorisation de recours collectif a déjà été déposée le 14 juillet contre Telus Communications.

Cette fois-ci, l'initiative vise Bell Mobilité. L'instigateur du recours, Eric Cormier, un abonné depuis 10 ans de Bell Mobilité, soutient, dans sa requête, que l'entreprise a «agi illégalement en modifiant unilatéralement les termes des contrats».

Selon les modifications annoncées par la compagnie, les abonnés n'ayant pas souscrit à un forfait devront, à compter du 8 août, payer 15 cents par message texte entrant, alors que ce service est actuellement gratuit.

De son côté, Telus compte apporter les changements à sa tarification le 24 août.

L'avocat Bruno Grenier, du cabinet Saint-Pierre, Grenier Avocats qui mène les deux dossiers, a affirmé dans un communiqué qu'il est inacceptable de nos jours que certaines grandes sociétés de télécommunication modifient unilatéralement leurs tarifs en plein milieu d'un contrat.

Selon lui, les consommateurs sont littéralement pris en otages.