Valeurs mobilières Desjardins a déposé une requête en Cour supérieure, jeudi, exigeant que son concurrent Valeurs mobilières Banque Laurentienne et un ancien employé cessent de solliciter ses clients.

Valeurs mobilières Desjardins a déposé une requête en Cour supérieure, jeudi, exigeant que son concurrent Valeurs mobilières Banque Laurentienne et un ancien employé cessent de solliciter ses clients.

Le litige titre son origine du congédiement du conseiller en placements Benoit Beaulne, en janvier 2008.

L'ex-employé de Desjardins a été congédié parce qu'il a «failli à ses obligations de prudence, d'honnêteté, de loyauté et d'intégrité envers VMD et ses clients et a commis divers manquements à la réglementation au commerce des valeurs mobilières», soutient la requête.

Le téléphone ne dérougit pas

En quittant son employeur, le conseiller s'est fait rappeler son interdiction de solliciter la clientèle qui lui avait été envoyée par Desjardins.

Or, depuis qu'il a obtenu un nouvel emploi à la Laurentienne, en mars 2008, la succursale de Laval de Desjardins est inondée de demande de transferts de clients vers la Laurentienne.

Jeudi, en fin de journée, nous avons appris que Desjardins avait eu gain de cause, obtenant une injonction obligeant M. Beaulne et la Laurentienne à cesser de solliciter ses clients. Pour le moment, l'injonction est provisoire (10 jours).

«Nous allons respecter l'injonction», a dit la porte-parole de la Laurentienne, Gladys Caron. Benoit Beaulne n'a pu être joint.