Les acquisitions et la hausse des prix à la pompe ont permis à Couche-Tard (T.ATD.B) de connaître une forte hausse de ses ventes au troisième trimestre.

Les acquisitions et la hausse des prix à la pompe ont permis à Couche-Tard [[|ticker sym='T.ATD.B'|]] de connaître une forte hausse de ses ventes au troisième trimestre.

La populaire chaîne de dépanneurs a rapporté des revenus de 4,6 G$, en hausse de 31,2 % comparativement aux 3,5 G$ amassés pour la même période l'an dernier.

Les revenus ont profité de la flambée des prix de l'essence – pour un montant de 613,5 M$ - et par les acquisitions réalisées au cours des derniers mois - 314,2 M$.

Les profits de l'entreprise lavalloise ont augmenté de 16% à 50,5 M$, soit 0,24 $ par action, comparativement à un bénéfice de 43,7 M$ ou 0,21 $ par action, un an plus tôt.

Si on exclut le renversement de la charge d'impôts inhabituelle du premier trimestre de l'an dernier, les profits auraient été toutefois en baisse de 7,1%.

Pour les trois premiers trimestres, l'entreprise clôture la période avec des profits de 173,8 M$ en hausse de 10,8 M$ ou 6,6% par rapport aux 163 M$ réalisés l'an dernier.

Alain Bouchard, PDG de Couche-Tard, s'est montré positif malgré les résultats mitigés, selon lui, aux États-Unis.

«Compte tenu du climat économique plus difficile qui prévaut dans certaines régions des États-Unis (...), nous sommes satisfaits des résultats réalisés», a-t-il mentionné.

Toutefois, la maison n'est pas en feu aux États-Unis. Loin de là.

La hausse des ventes de marchandises par magasin comparable chez nos voisins du sud s'est établie à 2,4% tandis qu'elle s'est élevée à 1,6% au Canada.

Pour pallier le ralentissement américain, Couche-Tard a mis en place «des promotions agressives dans certaines catégories bien ciblées et a poursuivi l'implantation du Programme Impact». Une stratégie qui fonctionne bien, selon le groupe.

Du côté canadien, la température et l'accroissement de la contrebande de cigarettes «ont été des facteurs déterminants dans le ralentissement de sa performance».

Pour ce qui est du volume du carburant par magasin comparable, il était en baisse de 1% aux États-Unis et en hausse de 5,3 % au Canada.

Encore ici, le climat économique américain fait pencher la balance alors que l'économie «fleurissante de l'Ouest» canadien explique les bons résultats du pays.