Les marchés boursiers pourraient être en proie à davantage d'instabilité, cette semaine, à la suite de la publication de nouvelles données confirmant le ralentissement de l'économie américaine, alors que persistent les préoccupations nées de la crise mondiale du crédit.

Les marchés boursiers pourraient être en proie à davantage d'instabilité, cette semaine, à la suite de la publication de nouvelles données confirmant le ralentissement de l'économie américaine, alors que persistent les préoccupations nées de la crise mondiale du crédit.

Les indices des parquets torontois et new-yorkais ont perdu du terrain, vendredi, après que Washington eut annoncé la perte de 63 000 emplois aux États-Unis, le mois dernier, contrairement aux attentes, modestes, de 30 000 emplois créés.

Patricia Croft, économiste en chef chez Phillips, Hager and North, dit croire que cela aurait pour effet de faire passer beaucoup plus de gens dans le camp de ceux qui parlent de récession.

Mme Croft a expliqué que le recul subi par l'emploi était le plus important observé depuis près de cinq ans, ajoutant que ce facteur et le malaise persistant dans le secteur immobilier donnaient du poids à la théorie de la récession défendue par un nombre croissant de spécialistes.

L'économiste a dit croire que le débat portait maintenant sur la durée et l'importance que pourrait avoir la récession.

Au sein du marché, certains estiment qu'une récession serait relativement courte et que les économies émergentes, en particulier celles de la Chine et de l'Inde, relanceraient les secteurs affaiblis. D'autres ne partagent toutefois pas cette opinion.

La Bourse de Toronto a obtenu de meilleurs résultats que les marchés américains, depuis le début de 2008, l'indice composite S&P/TSX ayant chuté de quelque 4% jusqu'à présent cette année, comparativement à 10% pour l'indice composite des 30 valeurs industrielles Dow Jones, 16% pour le Nasdaq et 12% dans le cas du S&P 500.