En lock-out depuis bientôt 10 mois, les employés de la raffinerie de Pétro-Canada à Montréal ne sont pas près de rentrer au travail.

En lock-out depuis bientôt 10 mois, les employés de la raffinerie de Pétro-Canada à Montréal ne sont pas près de rentrer au travail.

Le représentant national du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier, Daniel Cloutier, explique que, bien que certains rapprochements ont eu lieu, l'essentiel du conflit demeure inchangé.

Selon lui, les deux partis ont modifié certaines positions mais ils sont toujours loin de trouver un terrain d'entente sur les points de discorde.

L'employeur veut se retirer du programme de négociations de conventions collectives communes à toutes les raffineries à travers le pays, ce que le syndicat refuse.

De plus, le syndicat réclame le maintien de certaines mesures et formations en santé et sécurité au travail que l'employeur veut abolir.

M. Cloutier affirme toutefois que le moral des employés est bon parce qu'ils se battent pour des points de sécurité qu'ils considèrent primordiaux.

Il spécifie aussi que les discussions se poursuivent, ce qui permet au syndicat de rester optimiste quant à l'issue du conflit.

Les 260 travailleurs de la raffinerie ont été mis en lock-out le 17 novembre 2007.