Éric Asselin, ancien bras droit de Vincent Lacroix chez Norbourg, est en faillite personnelle.

Éric Asselin, ancien bras droit de Vincent Lacroix chez Norbourg, est en faillite personnelle.

Ainsi en a décidé un surintendant des faillites, mercredi à Montréal, quand les trois créanciers ont voté contre la proposition concordataire faite par M. Asselin.

Revenu Québec -l'ancien employeur de M. Asselin-, Revenu Canada ainsi que la firme d'experts-comptables RSM-Richter ont tous voté contre, a dit le syndic Gilles Robillard, de RSM-Richter, qui gère la liquidation des firmes Norbourg.

«À partir du jour même où Norbourg s'est mis en faillite (en 2005), M. Asselin a mis tous ses actifs en argent comptant et je ne suis pas satisfait des réponses qu'il a données durant son interrogatoire au sujet de ce qu'il a fait de cet argent», a dit M. Robillard, qui a interrogé plusieurs fois M. Asselin dans le cadre de sa faillite personnelle et de celle de Norbourg.

Selon M. Robillard, M. Asselin affirme avoir dépensé des centaines de milliers de dollars mais en donnant peu de précisions.

M. Asselin et sa femme, Chantal Thibodeau, se sont déclarés insolvables dans les mois qui ont suivi une poursuite entreprise par le syndic Robillard contre eux.

Dans cette poursuite, il est allégué que Vincent Lacroix a fait des versements irréguliers de centaines de milliers de dollars à M. Asselin en 2004 et en 2005.

Ces sommes, affirme le syndic, provenaient des fonds communs Norbourg, allègue M. Robillard, qui tente de faire vendre la résidence achetée avec cet argent à Beauport, en banlieue de Québec.

Environ 800 000$ sont réclamés à M. Asselin, sans compter une créance de 240 000$ du fisc.

M. Asselin, qui a été percepteur à Revenu Québec avant de devenir enquêteur à la Commission des valeurs mobilières du Québec, s'est joint à Norbourg comme vice-président aux finances en mars 2004.

Comptable en management, M. Asselin se retrouve automatiquement exclu de son ordre professionnel, tant qu'il ne sera pas libéré de sa faillite.