Surprise, surprise... La Caisse de dépôt et placement du Québec détient bel et bien des actions de la Banque Nationale (T.NA).

Surprise, surprise... La Caisse de dépôt et placement du Québec détient bel et bien des actions de la Banque Nationale [[|ticker sym='T.NA'|]].

L'information confirmée par Gilles des Roberts, porte-parole de la Caisse de dépôt et placement, est également vérifiable sur le site internet de l'institution.

On peut notamment y voir les votes de la Caisse lors de l'assemblée annuelle de la Banque Nationale.

En revanche, il est impossible de connaître la participation de la Caisse dans la «Banque des PME». Ce qu'on sait toutefois, c'est qu'au 29 février, la Caisse détenait des actions.

«Nous sommes très actifs sur le titre de la Banque Nationale», a répondu laconiquement Gilles des Roberts.

Rien de surprenant, penseront certains. Toutefois, c'est l'information inverse qui a circulée ces derniers mois dans les médias. Plusieurs fois on a souligné le fait que le «bas de laine des Québécois» n'avait aucune action de la Nationale. C'est donc que la Caisse en a acheté au cours des dernières semaines.

Jacques Parizeau et le MÉDAC

En janvier dernier, Jacques Parizeau, avait déploré le fait que la Caisse ne détienne aucune action de la Banque Nationale et qu'il n'en fasse pas suffisamment pour le développement économique du Québec.

L'ancien premier ministre s'était également étonné que la Caisse de dépôt ait des participations dans la Banque TD et dans d'autres dizaines d'institutions financières.

Lors de l'assemblée annuelle de février dernier, Henri-Paul Rousseau n'avait pas nié le fait que l'institution qu'il dirige ne détienne aucune action de la Banque Nationale.

Au contraire, il avait plutôt indiqué que la Caisse investissait «au mérite» et qu'il ne fallait pas prêter trop d'intentions à ses placements, qui varient beaucoup dans le temps.

Mais selon Yves Michaud, président du Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC), l'intervention de son organisme et de Jacques Parizeau a pu faire pencher la balance.

«C'est grâce à Jacques Parizeau et au MÉDAC si la Caisse de dépôt a maintenant des actions de la Banque Nationale», croit celui que l'on surnomme le «Robin des banques».