Le pétrole a touché des sommets, mardi, à New York.

Le pétrole a touché des sommets, mardi, à New York.

Le baril de brut a clôturé pour la première fois de son histoire au-delà du seuil des 98$ (à 98,03$), le marché réagissant à la faiblesse accrue du dollar, devise dans laquelle sont libellés les prix du pétrole.

À Londres, le baril de Brent a pour sa part établi un record absolu à 95,74$.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en janvier a gagné 3,39$ à 98,03$, soit un plus haut en clôture.

Il est monté en séance à 98,30$, se postant à quelques cents de son record (98,62$) établi le 7 novembre.

Après avoir oscillé entre baisse et hausse depuis quelques jours, les cours de l'or noir s'orientent de nouveau vers le seuil symbolique des 100$ le baril.

«La pression sur le dollar avec l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) qui commence à discuter sérieusement de sa faiblesse, favorise la flambée des cours qui vont continuer à monter», a commenté Bart Melek, analyste chez BMO Capital.

Le Venezuela s'est joint mardi à l'Iran pour demander à l'Opep de fixer le prix du pétrole en fonction d'un panier de devises et plus du seul dollar.

Le cartel avait déjà rejeté cette requête, décidant néanmoins d'étudier l'impact du dollar faible sur ses revenus pétroliers.

Le dollar américain est tombé mardi à un plus bas historique face à la devise européenne à plus de 1,48 dollar pour un euro.