Des modifications radicales devraient être entamées dès cet été chez le géant canadien des télécommunications BCE (T.BCE), avant même la conclusion de son rachat pour 52 G$.

Des modifications radicales devraient être entamées dès cet été chez le géant canadien des télécommunications BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]], avant même la conclusion de son rachat pour 52 G$.

C'est ce qu'a estimé lundi un analyste de l'industrie.

Joseph MacKay, de Valeurs mobilières Desjardins, a indiqué que les changements prendraient forme une fois que George Cope sera devenu chef de la direction de l'entreprise, ce vendredi.

Dans un rapport, M. MacKay a écrit que «BCE doit prendre un certain nombre de décisions clés, notamment au sujet de la technologie sans fil, l'établissement de la télévision IP, la perte de clients du service filaire conventionnel au profit du câble ainsi que d'éventuelles cessions d'actifs».

La société mère de Bell Canada a éliminé un obstacle important, la semaine dernière, lorsque les banques finançant la plus importante prise de contrôle de société de l'histoire du Canada se sont engagées à fournir des milliards de dollars de financement afin de conclure l'entente.

Incluant la dette prise en charge, d'environ 17 G$, la valeur de la transaction atteint 52 G$.

Le prix d'acquisition reste à 42,75 $ par action, mais l'entreprise ne versera pas de dividende trimestriel aux actionnaires ordinaires avant la clôture de la transaction, le 11 décembre.

La suspension du dividende permettra à la société d'épargner jusqu'à 900 M$ pour rembourser la dette ou mettre de l'avant un fonds de roulement.

Le délai de clôture accordera également aux banques davantage de temps pour préparer leurs prêts.

Le cours de l'action de BCE a mis fin à la séance de lundi à 39,32 $ à la Bourse de Toronto, en baisse de 32 cents par rapport au taux de clôture de vendredi dernier.