Les 3,6 millions $ investis depuis 2002 dans son programme d'économie d'énergie ont permis à la Commission scolaire au Coeur-des-Vallées (CSCV) de réduire sa consommation énergétique de près de 19 %, une économie budgétaire annuelle de 520 000 $.

Les 3,6 millions $ investis depuis 2002 dans son programme d'économie d'énergie ont permis à la Commission scolaire au Coeur-des-Vallées (CSCV) de réduire sa consommation énergétique de près de 19 %, une économie budgétaire annuelle de 520 000 $.

Malgré l'agrandissement de certains de ses 26 édifices au cours des dernières années, la consommation énergétique totale du parc immobilier de la CSCV est passée de 93 593 gigajoules (2002) à environ 75 000 gigajoules, pour l'année scolaire qui vient de se terminer.

Un gigajoule d'électricité permet de maintenir une ampoule de 60 watts allumée pendant 6 mois.

Lorsque son projet d'économie arrivera à échéance, en 2009-2010, la CSCV aura diminué de plus de 20 % sa consommation totale d'énergie.

Des 3,6 millions $ affectés au programme, 475 000 $ proviennent de l'Office de l'efficacité énergétique, d'Hydro-Québec et de Gazifère.

L'investissement devrait s'autofinancer sur une période de six ans.

Au début des années 2000, le gouvernement québécois a demandé à l'ensemble des commissions scolaires de la province de réduire leur consommation énergétique de 10 %.

Dans le cas spécifique de la CSCV, un effort additionnel lui était demandé afin d'atteindre un objectif de 20 %.

"À l'époque, la plupart des écoles étaient chauffées à l'électricité parce qu'on bénéficiait d'un tarif préférentiel d'Hydro-Québec. Lorsque ce tarif a été aboli, on a demandé aux commissions scolaires qui profitaient du programme de fournir un effort supplémentaire", explique Jasmin Bellavance, agent de communication de la CSCV.

Concrètement, les investissements prévus au plan de réduction comprenaient notamment l'installation de chaudières de nouvelle génération, l'introduction de récupérateur d'énergie ainsi que la transition du chauffage au mazout et à l'électricité pour le gaz naturel, lorsque le réseau de distribution le permettait.

De plus, la régulation numérique du système de chauffage et de ventilation a été installée dans toutes les écoles.