Le contrôleur nommé par la cour craint que TQS ne fasse la faillite si jamais le plan de redressement proposé par son acheteur Remstar devait essuyer un refus de la part des créanciers, lors de l'assemblée qui doit avoir lieu le 22 mai.

Le contrôleur nommé par la cour craint que TQS ne fasse la faillite si jamais le plan de redressement proposé par son acheteur Remstar devait essuyer un refus de la part des créanciers, lors de l'assemblée qui doit avoir lieu le 22 mai.

Le contrôleur Yves Vincent, de la firme RSM Richter, souligne que si Remstar se retire de l'aventure, il devra lui rembourser les dépenses encourues jusqu'à maintenant.

Le réseau de télévision perd actuellement environ 1,2 M$ par mois. M. Vincent doute des chances de TQS de se trouver un nouvel acquéreur dans ces conditions.

Yves Vincent croit que, si le plan de relance est approuvé, les créanciers pourront récupérer entre 16 et 27 cents pour chaque dollar qui leur est dû. En cas de refus, il estime qu'ils ne pourront espérer récupérer qu'entre 6 et 15 cents par dollar.

Pour mettre le plus de chances possible de son côté, Remstar a racheté les créances des boîtes Télé-Vision et Pixcom.

Les frères Rémillard ont de cette façon obtenu leurs droits de vote en vue de l'assemblée des créanciers.

Remstar a également conclu une entente avec son plus important créancier, Warner Bros, s'assurant ainsi de l'appui du géant américain.

Pour être accepté, le plan de relance de TQS, qui prévoit notamment l'abandon des bulletins de nouvelles, doit obtenir l'assentiment d'au moins la moitié des créanciers et il faut que ceux qui lui donnent une réponse favorable représentent au moins les deux tiers des sommes dues.