Le pétrole a clôturé la semaine sur de nouveaux records vendredi à New York, sur des craintes de perturbations de la production au Moyen-Orient, au Nigeria et au Brésil.

Le pétrole a clôturé la semaine sur de nouveaux records vendredi à New York, sur des craintes de perturbations de la production au Moyen-Orient, au Nigeria et au Brésil.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en août a pris 3,43 $ par rapport à la clôture de la veille, pour finir la séance à 145,08 $.

En séance, le cours du baril a dépassé pour la première fois le seuil historique des 147 $ à 147,27 $, un niveau inédit depuis la cotation du brut sur le Nymex en 1983.

L'évolution a été plus encore forte à Londres, où le baril de pétrole Brent, plus lourd et soufré --et donc normalement moins cher-- a grimpé jusqu'à 147,50 $.

Le pétrole vaut le double de son prix il y a un an des deux côtés de l'Atlantique.

«Les 150 $ sont désormais à portée», a pronostiqué Mike Fitzpatrick, analyste à la maison de courtage MF Global, car de «nombreuses menaces pèsent sur l'offre».

Les investisseurs redoutent notamment une attaque de l'armée israélienne contre l'Iran, après que Téhéran eut effectué de nouveaux essais de missiles dont un Shahab-3 de portée suffisante pour atteindre Tel-Aviv, rappelle Phil Flynn de Alaron Trading.

«Si quelque chose devait arriver, il est impossible de remplacer la production de l'Iran», a averti jeudi Abdallah el-Badri, le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).