Johnston-Vermette fête ses 15 ans. Non seulement a-t-on souligné cet anniversaire de belle façon, mais le président-directeur général, Luc Vermette, a profité de la récente célébration organisée à l'hôtel Delta de Trois-Rivières pour annoncer la venue de trois nouveaux actionnaires.

Johnston-Vermette fête ses 15 ans. Non seulement a-t-on souligné cet anniversaire de belle façon, mais le président-directeur général, Luc Vermette, a profité de la récente célébration organisée à l'hôtel Delta de Trois-Rivières pour annoncer la venue de trois nouveaux actionnaires.

«Tous employés de la firme, ils ont décidé d'investir dans l'entreprise et ainsi se joindre aux associés déjà en place» a-t-il fièrement souligné.

Selon lui, il s'agit d'une bonne nouvelle pour le milieu économique de la région et pour le secteur industriel de tout le pays. Car les services d'ingénierie de l'entreprise sont maintenant utilisés dans d'importants projets de pipeline dans l'ouest canadien.

«Avec un pincement au coeur, j'ai dû changer ma carte d'accès chez Norsk-Hydro pour un passeport. Johnston-Vermette était principale firme partenaire pour les services d'ingénierie chez Norsk Hydro Canada Inc. Avec la fermeture, nous avons dû élargir nos horizons, et nous pensons avoir réussi maintenant», s'est plu à raconter M. Vermette.

Nouvelle actionnaire, ingénieure en électricité et contrôle dont la réputation s'accroît de belle façon dans le domaine, Sabrina Lanouette explique son investissement.

«J'ai eu l'occasion de travailler dans l'industrie et chez Hydro-Québec. J'apprends beaucoup. Il était dans ma vision de devenir entrepreneure et propriétaire d'entreprise un jour. Quand j'ai senti la confiance que l'équipe me faisait, j'ai décidé d'y devenir actionnaire. C'est passionnant! J'ai plein de projets en tête; je vois l'avenir d'un très bon oeil», a-t-elle confié.

Pour sa part, Éric Bouvier, technologue en conception mécanique, dit qu'au premier jour où il s'est joint à l'équipe de Johnston-Vermette, il avait en tête de devenir propriétaire.

«Mon père était cultivateur, alors vous comprendrez qu'être propriétaire et travailler dur, je n'ai pas peur de ça. J'ai été élevé dans cet environnement. Je suis impliqué dans des projets d'aluminerie et de pipeline. Les défis, il n'en manque pas ici», affirme-t-il.

Il y a aussi Annie Bruneau, ingénieure mécanique, qui est actuellement impliquée dans le projet de réfection de la centrale nucléaire de Point Lepreau au Nouveau-Brunswick.

«J'ai travaillé sur la conception du pipeline qui a traversé le fleuve Saint-Laurent. David (Johnston) a été mon mentor, il m'a fait confiance; c'est moi qui ai fait le calcul de la tuyauterie. Et maintenant, je travaille dans le secteur nucléaire», souligne-t-elle.

À son avis, Johnston-Vermette est en train de se classer parmi les premières firmes d'ingénierie spécialisées dans l'industrie lourde au Canada.

«Imaginez! Je fais partie des propriétaires alors, la motivation, il n'en manque pas! J'ai quand même hâte de revenir au Québec, car je vise à participer au succès du projet de réfection de la centrale nucléaire Gentilly-2», renchérit Mme Bruneau.

Évidemment, Johnston-Vermette n'est pas sans susciter de l'intérêt pour des acquéreurs éventuels.

«Dans le mouvement actuel de consolidation des firmes d'ingénierie au Québec, nous avons déjà été sollicités par plusieurs firmes et nous avons résisté. Appelez-nous les Gaulois de l'ingénierie», lance Luc Vermette.

«Peut-être qu'un jour, nous devrons créer des alliances, mais au présent, nous avons choisi d'ajouter des nouveaux actionnaires afin de renforcer notre groupe mécanique et électrique et ainsi assurer la relève. Nous sommes en discussion avec une autre personne qui pourrait devenir actionnaire sous peu, mais il est trop tôt pour l'annoncer», ajoute le pdg.

Quant à David Johnston, il est encore très présent dans la firme, non plus comme actionnaire, mais à titre de mentor auprès de la relève.

Il est ainsi impliqué dans plusieurs projets de pipeline comme expert technique dans le domaine.