L'économie fragile et les pertes liées au PCAA ne facilitent pas le travail de Desjardins Sécurité financière, qui voit ses profits reculer de 13% au deuxième trimestre.

L'économie fragile et les pertes liées au PCAA ne facilitent pas le travail de Desjardins Sécurité financière, qui voit ses profits reculer de 13% au deuxième trimestre.

Ainsi, l'assureur du Mouvement Desjardins récolte un profit de 59,3 M$ pour la période de trois mois qui s'est terminée le 30 juin.

La filiale de Desjardins enregistrait un gain net de 68,4 M$ à la même période l'an dernier.

La direction précise avoir perdu 12,2 M$ en raison du papier commercial adossé à des actifs lors des six premiers mois de l'année. Par contre, la restructuration de ces placements lui permet de maintenir des provisions à peu près stables pour éponger les pertes.

En ce qui concerne l'exploitation, les nouvelles sont meilleures. Les ventes d'assurance ont augmenté de 13% pour atteindre 57,8 M$. Les primes brutes ont monté de 6,1% au Québec et de 16,8% ailleurs au Canada.

Desjardins Sécurité financière souligne aussi que les ventes de fonds de placements garantis vont bon train, ayant enregistré une hausse de 42% à 49,9 M$. Un produit particulièrement populaire serait le contrat de placements garantis Helios et sa garantie de retrait minimum.

Monique Leroux, présidente du Mouvement Desjardins, semble satisfaite de ces résultats. «Notre filiale d'assurance de personnes continue de fort bien performer dans ses différents marchés, dit-elle, particulièrement à l'extérieur du Québec, où ses revenus de primes d'assurance sont en croissance de près de 20%, et elle affiche toujours l'un des meilleurs taux de rendement de l'industrie.»

«Malgré la conjoncture économique particulièrement difficile, Desjardins Sécurité financière continue de répondre aux besoins exigeants et grandissants des clientèles, et de progresser sur le marché de l'assurance où la concurrence est toujours très forte», conclut Richard Fortier, PDG de Desjardins Sécurité financière.