Les voyageurs transitant par l'aéroport d'Ottawa n'ont pas été épargnés par l'arrêt des vols de Zoom Airlines.

Les voyageurs transitant par l'aéroport d'Ottawa n'ont pas été épargnés par l'arrêt des vols de Zoom Airlines.

Une centaine d'entre eux ont dû s'armer de patience et débourser des frais supplémentaires afin de pouvoir prendre un autre vol.

"Nous sommes à l'aéroport depuis deux jours, dit d'un ton fatigué Christos Papadouis, en compagnie de sa conjointe. Nous devons débourser 125 $ supplémentaires chacun afin de prendre un autre transporteur pour retourner en Angleterre et nous n'avons pas les fonds pour retourner à la maison."

Les clients de Zoom Airlines présents à l'aéroport d'Ottawa en avaient long à dire sur leur situation. La compagnie ne s'est pas occupée d'eux et l'information circulait au compte-gouttes.

"Ils nous ont juste dit que notre vol de mardi était annulé, affirme Helen Lewis, une autre cliente. Pas d'hôtel, pas de remboursement, pas d'explication ! On doit se débrouiller avec les moyens du bord."

Dette élevée

Zoom Airlines, qui a son siège social à Ottawa, a attribué ses difficultés financières à la hausse du prix de l'essence et au climat économique actuel.

La compagnie s'est vue saisir un avion à l'aéroport de Calgary, mercredi soir. Zoom Airlines doit 400 000 $ à l'aéroport de Calgary. Au moins deux vols ont été annulés à Ottawa, depuis mercredi.

"Ce n'est pas la même chose ici, dit la porte-parole de l'aéroport d'Ottawa, Krista Kealy. Nous n'avons pas intenté d'action contre Zoom Airlines, la compagnie nous doit un peu moins de 75 000 $."

Zoom Airlines a remis son certificat d'opération au ministère des Transports du Canada, ce qui l'empêche de faire décoller ses appareils.

bmichaud@ledroit.com