La Bourse de Tokyo a entamé la journée de vendredi en hausse, les investisseurs s'offrant une pause après l'avalanche de mauvaises nouvelles de ces derniers jours, tandis que la Banque du Japon a procédé à une nouvelle injection massive d'argent frais sur le marché bancaire.

La Bourse de Tokyo a entamé la journée de vendredi en hausse, les investisseurs s'offrant une pause après l'avalanche de mauvaises nouvelles de ces derniers jours, tandis que la Banque du Japon a procédé à une nouvelle injection massive d'argent frais sur le marché bancaire.

À 20h16 HAE, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes s'affichait en hausse de 277,62 points (+2,42%) à 11.766,92 points après les mesures concertées annoncées par les banques centrales jeudi, le rebond de Wall Street et des rumeurs d'intervention de Washington pour mettre fin à la crise financière.

La veille,le Nikkei avait atteint son plus bas niveau en plus de trois ans après une chute de 2,22%.

L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau gagnait pour sa part 26,75 points (+2,44%) à 1.124,43 points.

Pour la quatrième journée consécutive, la Banque du Japon (BoJ) a annoncé une nouvelle injection d'argent frais sur le marché monétaire, en offrant aux banques 2.000 milliards de yens (13,3 milliards d'euros) afin de soulager le manque de liquidités dû à la crise financière américaine.

Cette mesure porte à 10.000 milliards de yens (66,7 milliards d'euros) les sommes allouées par la BoJ aux banques privées depuis le début de la semaine.

Ces injections de fonds ont eu lieu via des opérations d'«open market», qui consistent pour la banque centrale à acheter aux banques privées des titres (notamment des bons du Trésor) afin d'accroître les liquidités sur le marché.

Depuis le début de la crise financière, les banques hésitent en effet à se prêter de l'argent entre elles, se soupçonnant mutuellement d'être insolvables. Il en résulte une forte contraction de l'offre de crédit et une tension sur les taux d'intérêt néfastes pour l'économie. Les offres massives de liquidités par les banques centrales visent à lutter contre ce phénomène.