Plusieurs chroniqueurs-vedettes embauchés sous contrat par le Journal de Montréal continuent d'être publiés dans les pages du quotidien de Québec. Solidaire envers les syndiqués à la rue, Lise Payette est la seule à avoir interrompu sa collaboration. Les autres se font écorcher par les employés en lock-out.

Plusieurs chroniqueurs-vedettes embauchés sous contrat par le Journal de Montréal continuent d'être publiés dans les pages du quotidien de Québec. Solidaire envers les syndiqués à la rue, Lise Payette est la seule à avoir interrompu sa collaboration. Les autres se font écorcher par les employés en lock-out.

«C'est décevant de la part de gars comme Julius Grey, défenseur de la veuve et l'orphelin, mais aussi de Richard Martineau. Ce dernier avait l'air d'un homme de la gauche, mais il est nourri par l'empire Quebecor», explique Denis Bolduc, porte-parole des syndiqués en lock-out.

Richard Martineau évoque son statut d'éternel pigiste par choix. «Je respecte mon contrat, c'est ma parole. Si le journal me met dehors, aucun syndicat ne va me protéger», explique M. Martineau.

À propos des syndiqués qui l'égratignent, il se fait cinglant. «Ce que les gens pensent de moi, ça me passe 25 000 pieds par-dessus la tête!»

S'il ne cache pas ses «sympathies instinctives» envers les employés en lock-out, l'avocat Julius Grey, aussi sous contrat, ne voit aucune raison pour cesser ses chroniques.

«Au contraire, il est important que des idées de gauche continuent de circuler», souligne le chroniqueur, qui avoue ne pas être parfaitement au courant de ce qui se passe au Journal de Québec.

«Lorsqu'il y a une grève, ça ne veut pas dire que la société doit s'arrêter», ajoute le juriste.