Comme le prédisaient la plupart des économistes, la Réserve Fédérale américaine a annoncé qu'elle conservait son taux directeur à 2%.

Comme le prédisaient la plupart des économistes, la Réserve Fédérale américaine a annoncé qu'elle conservait son taux directeur à 2%.

Cette décision survient après une réunion de deux jours du Comité de politique monétaire.

L'ombre de l'inflation sur l'économie américaine n'est pas étrangère à cette décision.

La Réserve Fédérale a donc jugé que les risques sur la croissance ont d'une certaine façon diminué mais que les risques en matière d'inflation ont augmenté.

Dans le communiqué de presse, la Fed souligne que l'inflation demeurera «modérée» plus tard cette année ou l'année prochaine.

Toutefois, poursuit la Réserve, «au vu de la poursuite de l'augmentation des prix de l'énergie et de certaines autres matières premières et le niveau élevé de certains indicateurs mesurant les attentes d'inflation, les incertitudes sur les perspectives d'inflation demeurent élevées».

En revanche, «l'activité économique continue de croître, traduisant en partie un affermissement de la consommation des ménages», a ajouté la Fed, en repoussant la possibilité d'une récession pour la première économie du monde.

La Fed a toutefois dressé une liste noire de risques qui vont peser sur la croissance lors des prochains trimestres dont «les conditions de crédit restrictives, la poursuite de la contraction du logement et la hausse des prix de l'énergie».

Cette décision de la Fed n'est pas une surprise. Les analystes avaient anticipé ce choix découlant d'une possible inflation.

Cette pause met fin à une série de sept réductions consécutives que la banque centrale avait entamée pour tenter d'éviter une importante récession.

En fait, le taux est passé de 5,25% en septembre dernier à 2% actuellement.

Il faut reculer à novembre 2004 pour retrouver un taux directeur aussi bas que celui en vigueur à l'heure actuelle.

Avec Agence France-Presse